Billets avec le tag ‘Las Vegas’
USA — jour 12
C’est bien connu, Las Vegas est la ville qui ne dort pas. Mais comme nous on doit quand même dormir un peu, du coup on se lève un peu tard. Le problème c’est que nous avons eu la bonne idée de vouloir passer les deux nuits sur Vegas dans deux hôtels différents, ce que nous réalisons être d’une stupidité monumentale : en effet, nous voilà obligés de libérer la chambre pour 11h tout en devant attendre 14h pour récupérer la suivante. En pratique, cela veut dire que le créneau qui nous aurait permis de profiter des infrastructures de l’hôtel (comprendre la piscine) va être passé à trimbaler les valises dans Las Vegas et à faire le pied de grue au comptoir de l’hôtel suivant. Ah si seulement des professionnels du voyage avaient été là pour relever cette bizarrerie et nous mettre en garde…
USA — jour 11
Hier soir, il fallait donc décider du plan B de la journée puisque les gorges sont fermées. Après un examen attentif du guide du routard, nous avons sélectionné l’arche de Kolob, qui est supposée être la deuxième plus grande arche du monde. Malheureusement, le guide du routard n’est pas très explicite quand à la direction à prendre et on ne trouve aucune trace de cette arche dans les papiers officiels du parc national. On s’en remet donc à la carte National Geographics (l’équivalent local du top25) pour trouver la chose. On réalise alors que c’est loin d’être une randonnée simple d’accès. Il faut apparemment emprunter le même chemin que pour Angel’s Landing, puis bifurquer sur le west rim trail, qui long le bord ouest du canyon par au-dessus, marcher sur environ 8km, et enfin se retrouver dans un vallon nommé Kolob, et où nous supposons que l’arche se trouve, car en vérité, la carte NG ne la mentionne pas non plus. Bref, ça sent le plan galère et comme la deuxième règle de randonnée est « sais où tu vas !» (la première étant « sais où tu te trouves »), on décide de laisser tomber cette idée. Le véritable plan B de la journée est donc la montée gentillette aux Emerald Pools, que j’avais vues il y a 8 ans et qui ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable (ce qui est en soit un souvenir impérissable).