Billets avec le tag ‘Critique’
Beaujolais nouveau
Petit weekend « achats de Noël » avec mes parents. Beaucoup de choses achetées, c’est juste dommage de ne pas avoir fait marcher l’économie champenoise. On a notamment fait les affaire d’un certain magasin de sport, dont une charmante vendeuse a dû bien commissionner, tandis qu’un autre a découvert qu’on peut faire de l’ultimate à Bâle et se retrouvera peut-être rooky pour la saison prochaine. En ce qui me concerne, j’ai enfin troqué ma légendaire tenue de ski rouge pour quelque chose de plus discret et surtout … de moins ringard. Avec le retour de mes skis chez moi, me voilà fin prêt pour les pistes vosgiennes, voire suisse-alpines.
And the wind, cries … Jamie
Merci du conseil Sylvain ! Des comme celui-là, je vais en suivre encore beaucoup d’autres. Que dire sinon qu’en sortant on a envie d’y retourner ; que ce mec nous donne envie de nous mettre à la musique ; qu’il nous transporte dans son univers ; que le plaisir qu’il prend à jouer avec la musique est très largement communicatif ; qu’il nous surprend tout le temps, même si on connait ses morceaux par cœur, …
Oz, Oswald Maximum Security Prison
Vu que Jamie Cullum nous racontait sur son site hier qu’il se coupait les ongles des pieds, je vous raconte ce que je fais de mon temps libre (c’est-à-dire quand je ne bosse ni sur ma thèse, ni sur mes cours, ni sur le projet NoA, ni pour la muder, ni sur le frisbee et ni sur les cartes). C’est vrai qu’il m’arrive aussi de me couper les ongles des pieds, mais je n’en fais pas tout un fromage.
En ce moment je regarde la série Oz, éditée par HBO, et que je trouve être un régal. Ça semble voler sur la vague prison break, mais en fait c’est beaucoup plus vieux (2002 voir avant).
C comme COPPERFIELD
Sans tomber dans le jeu de mots facile, le vendredi soir dernier au St Jakob’s Halle de Bâle, a été une soirée magique.
Il est trop fort ce David, et plein d’humour aussi.
Déjà il commence très fort : lumières à peine éteintes, ses assistants nous amusent sur scène en installant des trucs, puis secouage de drap et David apparaît sur une splendide Harley (ou équivalent) vrombissante.
Ouah, j’ai rien vu venir, c’est presque dommage que ça se soit passé si vite.
Il enchaîne avec le numéro du passe-muraille. Une sorte de plaque métallique d’une épaisseur respectable (je dirais 15 cm, mais j’étais loin), dûment testée par deux spectateurs, sous laquelle est enfermé David. Hop, un drap recouvre le tout et on commence à deviner David en train de traverser la plaque. Le drap bouge, tout comme si David se relevait à travers la plaque. Mais on sait bien que ce n’est pas possible nous. On a vu les spectateurs la tester cette plaque. Finalement le drap s’enlève et David a bel et bien réussi à passer. Époustouflant, mais le meilleur était à venir.
Pauvre France
Aujourd’hui j’ai entendu un truc incroyable dans l’émission de Ruquier sur Europe 1. Alors ni une ni deux, je vérifie sur le net et il s’avère que c’est vrai, même si je n’ai pas su retrouver les même chiffres que lui. Tenez vous bien, voici un extrait d’un article paru dans le Nouvel Observateur du 30 août 2006 (peut-être pas sur la version papier, mais sur la version électronique au moins : par ici).
La commission des affaires économiques de l’assemblée nationale a commencé mardi 29 août à examiner les quelque 90 000 amendements déposés par la gauche contre le projet de loi préalable à la fusion GDF-Suez, a annoncé l’assemblée.
Les socialistes, déterminés à mener la bataille contre la privatisation de GDF en utilisant tous les moyens à leur disposition, avaient déjà préparé 30 950 amendements. Lors de la première réunion de la commission, les communistes ont annoncé en avoir déposé 60 000 autres.Ces 90 000 amendements constituent un record absolu sous la Ve République. Une année entière ne suffirait pas pour les examiner : les députés en déposent 20 000 par an…
Afin d’atteindre ce total, socialistes et communistes ont fait signer le même amendement par chaque député de leur groupe ou déposé des amendements modifiant d’un dixième de point la participation de l’État dans GDF.
Franchement, nos élus n’ont-ils pas mieux à faire du temps qu’on leur paye que de se livrer à ce genre de conneries ? Combien de temps ça va prendre de traiter tous ces amendements, à quel coût horaire ? Comment voulez-vous que les choses avancent, si au lieu de discuter des problèmes de fond on perd notre temps à faire des choses aussi invraisemblables ? Quel âge ont-ils tous ?