USA — jour 6
Encore un réveil matinal aujourd’hui puisque nous décidons de petit-déjeuner à 6h30. Ce matin, la première randonnée un peu difficile du voyage nous attend et on va essayer de profiter des températures et de la lumière du matin pour la faire (le soleil est déjà levé, mais les ombres qu’il projette sont encore généreuses). Nous quittons donc l’hôtel vers 7h00 et nous prenons la route pour rejoindre l’aire de picnic de Yaki Point. On y abandonne la voiture tranquillement à l’ombre d’un pin. À cette heure là il n’y a encore personne. On s’engage ensuite sur un sentier bien tracé qui traverse la forêt, droit vers la rive sud du canyon. Arrivés sur l’a-pic d’une bonne centaine de mètres, nous rejoignons le sentier principal qui longe le canyon sur toute sa longueur. La carte de randonnée a beau certifier qu’un sentier descend dans le canyon à quelques pieds de là, on peine à croire cela possible. Ici on peut descendre d’une vingtaine de mètres avant de tomber sur une partie infranchissable, là-bas il faudrait déjà faire un petit rappel pour atteindre une zone praticable. Bref, on continue à longer le canyon en se demandant bien à quoi on va avoir à faire.
USA — jour 5
Ce matin, on a encore plus de mal à se lever. Il faut dire qu’on a veillé assez tard la veille. En plus, on a un souci de taille ce matin : les toilettes sont bouchées. Par conséquent, on est obligé de remettre à plus tard ce que tout le monde aurait envie d’aller faire après avoir mangé un petit déjeuner… Passons. On décolle avec trente minutes de retard et comme prévu, on commence par conduire dans les bouchons de L.A. jusqu’à Downtown, après quoi la route se dégage presque miraculeusement et il n’y a presque plus que nous. Quitter Los Angeles n’est pas trop difficile car le temps, qui s’était déjà pas mal dégradé la veille, est maintenant absolument abominable. Heureusement, la destination du jour est située à près de 800km de là, et la télé dit qu’il y fait très beau et très chaud.
USA — jour 4
À l’aube de ce quatrième jour, il faut avouer que nous faisons moins les malins. Jusque là, l’absorption progressive du décalage horaire nous permettait de démarrer les journées à 6h du matin sans problème (tout en nous couchant à 21h). Aujourd’hui il est bien difficile d’être prêt pour 9h et on peine à sortir du lit. Pourtant ce ne sont rien de moins que les studios de la Warner qui nous attendent ce matin ! Vous savez, ceux qui sont à l’origine de Harry Potter, Matrix, les derniers Batman, Watchmen, Friends, et j’en passe. Bien que cette visite ne soit pourtant pas très côtée dans le guide du routard, on a comme un bon pressentiment et c’est avec joie que l’on s’engage sur la 101 en direction de Burbank…
USA — jour 3
Ce matin, la météo classique de Los Angeles nous réveille : un ciel gris uniforme et déprimant. On a déjà eu le coup hier et on a aussi la même chose demain (enfin aujourd’hui ; je me comprend). Mais pas de panique : à chaque fois ça se lève vers 9h et après c’est ciel bleu et soleil brulant (coups de soleil : ça c’est fait). Aujourd’hui on petit-déjeune à l’hôtel, sur la mezzanine au-dessus de la piscine. Il fait encore frais et c’est agréable. Aujourd’hui c’est la journée Universal Studios, le parc d’attraction des studios universal avec des shows absolument mythiques.
USA — jour 2
Ce matin, j’ouvre les yeux à 11h32. Ça c’est une bonne nuit ! Mais d’un autre côté, la journée est déjà bien entamée et puis ce n’est pas bon pour nous remettre du décalage horaire. Je réveille doucement Élodie pour lui dire qu’il va falloir se forcer à se lever. À ma grande surprise, elle me rétorque que ça fait à peine trente minutes qu’elle a fermé les yeux et que je délire, et que d’ailleurs il fait toujours nuit. Pris d’un léger doute, j’ouvre le rideau pour constater qu’elle a raison. Il fait belle et bien nuit et ça fait donc à peine une demi-heure que nous nous sommes couchés…
USA — jour 1
Partir en vacances loin, ça se mérite. Il faut se lever tôt (4h30 du matin dans notre cas), puis enchainer les correspondances jusqu’à destination, le tout sans vraiment dormir. Notre périple aura duré au total 26h lit à lit, mais ça y est, nous y sommes, West Hollywood, Los Angeles, California !
Décollage…
[singlepic id=228 w=200 float=left]
Dernièrement on peut dire que je suis submergé de boulot, ce qui explique la nouvelle phase de silence que traverse ce blog. Je sais ce n’est pas une excuse. Mais en fait si ! La preuve, voici tous les sujets que je souhaitais aborder sans en avoir eu le temps :
- la théorie géophysique whole earth decompression dynamics ;
- une réflexion sur la chaine de Ponzi et son rapport avec notre société actuelle ;
- de la magie, encore de la magie (oui j’en fais toujours, même si j’ai décidé d’arrêter de publier des vidéos mal faites) ;
- l’annonce rituelle du prochain roadtrip qui donnera lieu à une flopée de photos et potentiellement des résumés au jour le jour.
Dimension futile
Un peu de futilité ne fait pas de mal. Enfin si peut-être, mais je décrète que non. Bref, vous savez que je fais partie des nombreux qui ont été subjugués par Avatar. James Cameron a investi beaucoup de temps, de travail et d’argent (avec un bon retour sur investissement, certes) à améliorer la façon de filmer en 3D-relief et a sorti un vrai bijou : Avatar. Que le battage médiatique autour de ce film y soit pour quelque chose ou non, on ne peut pas ignorer que ce film est un énorme succès commercial, d’autant plus qu’une place de cinéma pour de la 3D est vendue 3€ de plus en moyenne. Tout ça pour dire que ce film est en train de faire boule de neige : d’un coup, on a constamment au moins deux films à l’affiche qui sont projetés en 3D, dont certains n’étaient même pas annoncés comme ayant été filmés en 3D. Comment est-ce possible ? Faisons un petit retour en arrière.
Le coca ne tombera pas seul
Depuis maintenant quelques années, j’ai de moins en moins confiance en ce que raconte la télévision. Je ne sais pas si c’est une évolution de ce médium ou si c’est moi qui, en grandissant, me rend compte de plus de choses qu’avant, mais toujours est-il qu’ils prennent pas mal de libertés avec l’information. Bref, mon courroux du jour concerne ces émissions sur l’alimentation qui font intervenir un soit disant expert scientifique pour expliquer que manger un hamburger, ça revient à manger, j’invente, 125g de beurre et 60g de sucre (avec le plateau qui va bien pour illustrer, avec une motte de 125g de beurre et 15 morceaux de sucre). Vous l’avez tous vu au moins une fois je pense. Mais pourquoi qualifie-je donc ces intervenants de pseudo-scientifiques ?