Rimini: premier match

Après une fin de journée de jeudi finalement très ensoleillée, et un petit entrainement d’acclimatation, et bien sur une bonne nuit de sommeil, nous nous sommes retrouvés ce matin sur le sable du terrain numero 7 pour affronter la fameuse entente internationale piège. Nous avons joué une très bonne entame de match, jusqu’à mener 11-3. Ensuite le vent s’est levé et progresser a été un peu plus difficile. La rencontre se solde tout de même par une première victoire sur le score de 14-7. Prochain match sur le beach arena, sous un soleil presque radieux mais qui donne quand même quelques signes de faiblesse. Accroche toi Soleil, on a besoin de toi !

Projet HL : Épilogue

J’ai récupéré un premier rush de vidéo (ici pour les impatients) et j’ai donc pu concentrer mon petit cerveau sur LA question qui a troublé mes nuits depuis l’après-midi de samedi dernier (bon j’exagère peut-être un peu) : pourquoi donc le projet HL a-t-il généré les lettres dans l’ordre inverse et retournées alors que sur le papier tout fonctionne au poil ? Ou une question encore plus importante : de qui (à prononcer avec une voix grave) est-ce la faute ?

Histoire de faire monter le suspens, sachez que le fait que le projet ait réussi est un insolent coup de chance (voire de moule) que nous devons à des propriétés particulières du sigle de notre chère université : U-H-A. Sans ces lettres, le projet aurait lamentablement foiré. Encore que, peut-être que j’aurais réussi à identifier le problème sur place.

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Alsace-High University

Voici un petit compte-rendu de la journée portes-ouvertes au cours de laquelle je pense pouvoir certifier que tout le labo s’est bien amusé. Les robots mobiles de Gilles n’ont pas manqué d’attirer l’attention sur notre stand et de fasciner les plus jeunes tandis que l’incrustation météo de Laurent a provoqué bien des fous-rires (surtout avec le supplément hélium). Au moins 3 groupes de personnes sont reparties ravies de mon stand photo 3D et j’en ai complètement oublié de montrer la reconnaissance de caractères par un réseau de neurones artificiels. Bref, je pense que cette année, nous avons réussi à ne pas confondre journée portes ouvertes avec journée d’orientation : le but étant à mon avis de rendre concret les enseignements que nous dispensons (via les manips), ainsi que la manière dont ils sont dispensés (au travers de nos explications sur le fonctionnement des manips), plutôt que de projeter sur grand écran les sempiternels méandres des parcours universitaires classiques, subtilités comprises. Et quoi de mieux pour rendre concret un enseignement que de faire participer les actuels étudiants ? Ça montre qu’ils se sentent bien à la fac et ça a un côté rassurant je trouve (moi ça m’avait rassuré de voir des vraies taupes quand j’avais visité clém). Et de dire de président, on n’aura jamais vu autant d’étudiants à la journée portes ouvertes que cette année… Merci le projet HL.

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World Beach Ultimate Cup

Ça y est, les poules sont tombées pour la septième participation du club (ma cinquième) à la coupe du monde de beach-ultimate. Cette année, elles sont un peu moins en notre faveur que l’année dernière bien que nous restions tout de même tête de série, mais la dernière (no 12). Pour rappel, l’année dernière nous étions no 4. La raison est sans doute liée à nos résultats internationaux décevants la saison dernière, malgré le titre de champion de suisse que nous avons en poche. Nous allons donc disputer notre billet pour la deuxième phase de poule contre une entente internationale (ça sent le match piège à plein nez), l’équipe de Bologne (que nous connaissons très bien) et les allemands de Dreieich qui ne vont apparemment pas amener l’artillerie lourde cette année.

Si nous sortons de cette première phase (comme nous l’avons fait ces cinq dernières années), nous serons ré-organisés avec les autres équipes sortantes dans quatre poules de six dont seuls les deux premiers pourront jouer les quarts de finale. Début des matchs vendredi prochain, finale lundi après-midi. Notre objectif : la première place.

Projet HL : J-1

Le projet deviendra réalité demain à 15h30 sur le campus. Normalement j’ai réussi à faire signer assez de monde, mais je n’exclu pas quelques mauvaises surprises demain. Du coup j’ai aussi préparé un plan B : un circuit, séquentiel cette fois, avec beaucoup moins de monde et dont le plan est à côté. À vous de deviner ce qu’il fait sachant que les sorties des bascules D sont toutes initialisées à l’état logique faux et sont sensibles à un front montant de l’horloge.

Sinon voici quelques précisions concernant la façon dont va se dérouler la démonstration. Chaque participant se verra remettre une petite fiche comme celle que vous pouvez voir à côté. Dessus il y a toutes les informations dont il aura besoin pour jouer son rôle à la perfection, même s’il n’y connait rien en électronique numérique. Au dos il y a un plan pour l’aider à se situer, lui et ses entrées, dans le circuit. Afin d’être parfaitement clair, je dessinerai également le circuit sur le sol à la craie. J’ai également préparé des dossards pour que tout le monde sache identifier qui est quoi sans ambigüité.

Bien-sûr je mettrai en ligne la vidéo dès qu’elle sera disponible.

Anita, le retour

Je vous l’avais promis, Anita est de retour et elle a trouvé du travail… Je vous laisse regarder avant d’en dire plus.

Bon voilà, je vous laisse reprendre votre respiration… C’est bon ? Alors, à la base, il s’agissait de tester les performances de la librairie openCV, ce qui nous a donné un prétexte pour réaliser une application rudimentaire d’incrustation vidéo sur fond vert à partir d’une webcam. Évidemment le résultat est loin d’être professionnel, mais remis dans son contexte c’est déjà pas mal du tout ! Très peu de recul disponible entre l’écran et la webcam, des problèmes de vignetage à cause de l’optique, l’éclairage au néon, bref, c’est franchement pas mal ! D’ailleurs, je transmets un grand bravo à Laurent pour avoir codé l’application qui a rendu cela possible. Une chose est certaine, on va bien rigoler avec ça aux journées portes ouvertes de samedi (plus que 6 personnes à trouver pour le projet HL).

Sinon je salue les présentatrices-eurs météo car ce n’est vraiment pas facile de se repérer sur le fond vert par rapport au retour. Enfin Anita remercie Argy et Paméla pour la séance coiffure/maquillage qui n’était vraiment pas nécessaire pour ce test 😉

Pour la mort d’un rêve

Après une après-midi exténuante sous le signe du frisbee (entrainement intense au Beachhalle à Bâle, tout près de chez moi, pour le traditionnel Paganello de Pâques), je décide de me faire un petit film autour d’une bonne bière (et de tester les performances de mon écran par la même occasion). Au programme, requiem for a dream, de Darren Aronofsky. Oh punaise ! J’aurais du m’en douter en lisant le titre, mais c’est vraiment pas le genre de film à regarder avant d’aller se coucher. En effet, c’est un de ces rares films qui ne se termine pas bien… Et le pire c’est qu’on le voit venir pendant la dernière heure et que les protagonistes ont beau se débattre du mieux qu’ils peuvent pour s’en sortir, leur échec est clairement inévitable aux yeux du spectateur. Au final, ils sont donc heureux pendant 15 minutes, ayant chacun presque réalisé leur rêve le plus cher. Mais après, ce rêve n’en fini plus de s’éloigner de chacun d’eux. C’est un peu comme s’il fallait sauter de toit en toit, d’un immeuble à l’autre : la course d’élan est pleine d’espoir, on visualise bien le saut, le point d’appel est idéalement placé, mais on réalise au milieu du saut qu’il manquera 10cm pour atterrir de l’autre côté. Alors au début on mouline les bras pour essayer de les gagner dans les airs, puis on se résigne à tenter d’agripper le rebord d’une fenêtre, puis celle de l’étage du dessous, etc. pour finalement percuter le sol. Bref j’ai beaucoup aimé ce film. En plus la réalisation est plaisante et très figurative (un peu comme le fait Guy Ritchie), mais je ne le conseille vraiment pas à un public psychologiquement affaibli.

Du coup après une telle claque, pas le choix. Une bonne vieille guerre des étoiles des familles pour aller se coucher l’esprit léger. Whoua ! Comme je connais par cœur ce film, j’ai pu me rendre compte à quel point utiliser un vrai écran a une importance critique sur la qualité de l’image. C’est comme si le projecteur de mes parents avait rajeuni (il date de 98) : un meilleur piqué, un meilleur contraste et du coup des couleurs beaucoup moins criardes. Le bonheur.

Des nouvelles du projet HL

À une semaine de l’échéance, le projet est bien lancé. Sur les 39 personnes hors staff dont je vais avoir besoin, il ne m’en manque déjà plus que 11. Bon je touche du bois, mais les étudiants ont globalement eu l’air enthousiastes et donc presque tout le monde a accepté de venir porter main forte à ce projet. Normalement la télé universitaire sera là, bref, il n’y a presque plus qu’à croiser les doigts pour qu’il fasse beau.

Le change fugitif

Miracle ! J’ai enfin trouvé un moyen de corriger ma webcam. Regardez-moi comme cette image est nette et comme les couleurs sont … hmm réelles. Il ne me reste plus qu’à pouvoir régler le temps de pose pour ne pas avoir le blanc des cartes cramé. Pour célébrer cela, je vous propose une des manipulations les plus spectaculaires que je sache faire : un changement de couleur très rapide (en anglais duck change du verbe to duck qui n’a rien à voir avec les canards (enfin si un peu)).

Projet HL (suite)

Bon c’est décidé, je vais tenter de réaliser le transcodeur BCD – 7-segments pour la journée portes ouvertes de la fac. Après une première phase de synthèse ambitieuse (afficher de 0 à F), j’ai limité le projet aux chiffres 0-9. Cette limitation n’a pas vraiment pour effet de réduire le nombre de portes logiques requis (enfin si un peu quand même) ; elle a surtout l’intérêt de réduire de façon significative la complexité du routage des composants. Et comme dans ce projet les composants sont des êtres humains et qu’ils doivent pouvoir se voir (pas question de dire à quelqu’un que sa posture dépend du type à gauche de la dame située derrière le groupe de gens…), c’est une caractéristique critique.

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