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Enfin, ça y est ! J’ai terminé de monter le clip de la journée portes-ouvertes. Pour un premier montage de ce type je pense que je ne m’en sors pas trop mal. J’invite le spécialiste de ce genre de chose (il se reconnaitra je pense 😉 ) à me faire part de ses remarques pour mes montages futurs. J’en profite également pour anticiper maints remerciements envers Elizabeth, pour son éventuelle tolérance de l’utilisation sans autorisation de Teardrop.

Voilà, en espérant qu’un petit buzz se créera autour de ce projet et que nous verrons fleurir ça et là quelques circuits encore plus ambitieux que le notre…

Alors à l’origine, le prof suivant devait être Justin Miller, mais j’ai finalement décidé de faire passer les Jumeaux Buck (Dan et Dave) avant lui. La raison ? Tout simplement parce que je travaille presque exclusivement d’après leurs DVD depuis … pfiouuu… depuis bien 5 mois !

De ce que l’on peut lire un peu partout, Dan et Dave sont considérés comme les meilleurs manipulateurs de cartes au monde. Ce qui les rends uniques, c’est leur capacité à réaliser des manipulations de fous (oui de fous) à une vitesse incroyable. En fait ils se positionnent à la frontière des deux grands mondes des cardistes (de l’anglais… cardists) : les magiciens et les manipulateurs. Les premiers utilisent les manipulations pour provoquer des effets magiques, et cherchent donc à les rendre invisibles, tandis que les autres montrent les manipulations pour ce qu’elles sont. Alors évidement il ne s’agit pas des mêmes manips puisque les premières sont pensées pour passer inaperçues à l’inverse des deuxièmes. Les jumeaux Buck utilisent le deuxième type de manips pour réaliser des effets. Le spectateur voit donc la manipulation mais il n’y voit que du feux parce que les cartes vont tellement vite et dans tellement de sens que son cerveau n’a pas le temps d’intégrer ce qu’il se passe.

Pendant ce petit weekend, Pam m’a fait découvrir l’un de ses hobbies : la résolution de casses-têtes. Du coup je me suis pris la tête (hé hé) sur pleins de petits jeux en bois et voilà qu’aujourd’hui je réussi enfin à résoudre l’un de ceux qui m’avait donné le plus de fil à retordre…

La preuve en images : (comme je ne suis pas très expressif, je me suis permis de me sous-titrer pour vous traduire ce qui me passe par la tête)

Depuis quelques années (mais je ne l’ai découvert que depuis 2 ans), Val Thorens a la chance de disposer d’un vendeur de gaufres. Rien d’exceptionnel me direz-vous : on en trouve dans toute foire qui se respecte. Seulement voilà. Même en étant prévenu, ces gaufres doivent se manger assis car sinon on risque de tomber à la renverse, tellement le plaisir est intense. Elles sont tellement bonnes que c’est un crime d’ajouter de la chantilly, de la confiture ou même du chocolat. Et honnêtement, ce serait exagéré que de dire ça des gaufres qu’on trouve à la foire. Bref, ces gaufres, j’essaye de les refaire chez moi depuis la première fois que j’en ai mangé et c’est pas simple du tout…

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Bien le bonjour à tous. Comme vous avez pu le voir (ou ne pas le voir), je me suis absenté quelques jours ce weekend pour une petite escapade ski improvisée à Val Thorens. Pam, Sophie et Tom étaient du voyage et je vais m’efforcer de faire ressortir les moments forts dans les quelques billets qui viennent. Je commence par la descente de luge de lundi dernier. Il s’agit d’une piste de 6km de long, avec des passages plutôt plats mais aussi (et surtout) des passages très rapides incluant des séries de virages serrés. Ceux qui l’ont fait voient de quoi je parle.

Après le déluge d’hier, c’était un réel plaisir de retrouver un superbe soleil en nous levant ce matin. Pour la première fois du tournoi nous allons donc pouvoir troquer nos protections contre le froid pour la crème solaire. Ce matin nous allons rencontrer l’équipe parisienne Iznogood pour le gain de la 9e place et comme l’année dernière ils nous avaient bien battus, nous nous échauffons avec application afin de préparer une entrée en matière fracassante. Résultat, le match a été à sens unique, les parisiens montrant beaucoup de signes de fatigue. Ils s’inclinent finalement 14-9.

L’annonce du classement officiel va bientôt avoir lieu, mais nous savons déjà que cette année, Freespeed se classe 9e aux championnats du monde sur plage, en ayant seulement perdu contre les nouveaux premier et deuxième.

Pfiou, j’ai eu du mal à trouver le temps de venir sur le net. Alors le dernier match de samedi contre Sexxxpensive s’est soldé par une nouvelle défaite, relativement serrée (11-9). Avec deux défaites en deuxième phase, les dés sont jetés et nous iront en quarts de finale certes, mais pour la 9e place seulement et non la première. Cette mauvaise journée nous a en plus couté 2 joueurs (une entorse et une épaule déboitée — notre délégation féminine ayant également perdu une joueuse pour une blessure sévère à la cheville). Aujourd’hui dimanche, nous avons joué le dernier match de la deuxième phase contre les londoniens que nous avons battons 10-6, confirmant ainsi notre 3e place : pas mal mais insuffisant donc.

Les deux matchs suivants comptent maintenant pour le classement : au pire nous sommes 16e, au mieux 9e. Nous commençons par jouer l’équipe de St Petersbourg que nous battons 10-8. Cela nous qualifie pour la demi-finale de notre tableau, c’est-à-dire les places 12 à 9. Pendant ce temps un véritable déluge d’eau s’est abattu sur la plage de Rimini et le match suivant contre les munichois s’annonce mouillé et froid. Après un super échauffement dans la tente freestyle, nous entrons sur le terrain avec un moral d’acier et nous les surclassons 11-3. Dans l’intervalle nous apprenons que les deux équipes qui nous ont battu (Sexxxpensive et Scandal) vont se retrouver pour la grande finale lundi. Ça fait du bien au moral car ça veut dire que notre poule de deuxième phase n’était pas si aisée qu’elle en avait l’air. Demain nous jouons les parisiens pour le gain de la 9e place…

Il n’y a pas d’autre mot, Scandal nous a offert une véritable leçon d’ultimate, nous montrant que si l’europe commence à faire jeu égal avec les USA, il y a quand même encore un peu de travail pour atteindre leur rigueur et leur fluidité de jeu. Il y a deux ans nous les avions battu d’un petit point et cette année, ils nous enterrent 13-5 sans avoir été inquiété (ils ouvrent le match par un 4-0 que nous n’avons pas vu passer). Le prochain et dernier match de la journée est contre les traditionnels Sexxxpensive, une équipe très solide et au jeu impressionnant. Si on veut mériter une place en quarts de finale, il va falloir les battre.

Désolé je n’ai pas eu le temps de venir donner des nouvelles du dernier match d’hier que nous avons gagne 14-7 contre les allemands de Team 42. C’est donc invaincus que nous avons entamé ce matin la deuxième phase contre l’équipe anglaise championne du monde junior (super mannschaft). Un match difficile (enfin pas pour moi car c’était mon match de repos) avec beaucoup d’inversions de situation. Nous ouvrons le score, mais ils nous passent devant avec deux points d’avance. Nous passons en mode super guerrier et nous passons devant de deux points à notre tour. Ils prennent alors un temps mort très judicieux qui leur permet d’égaliser à 9-9 à la fin du temps. Cap à 11, nous arrivons à ne pas faire de fioriture en marquant les deux derniers points. La fin de journée va être très chaude puisque nous sommes supposés enflammer l’arena contre l’équipe de Chicago, avant d’affronter Sexxxpensive, l’équipe finaliste de 2003, et que nous continuons donc de rencontrer tous les ans (2 victoires pour 2 défaites il me semble).

Le match du jour nous concernant puisque nous jouons Bologne, l’équipe la plus forte de notre poule (enfin avec nous). Nous avons sorti un énorme match en ne commettant quasiment aucune erreur. Et même contre une très bonne équipe, si on ne commet pas d’erreur, alors on est logiquement devant : 10-6 à la fin du temps de jeu, ce qui implique qu’il faudra atteindre 12 points pour gagner le match. C’est alors que Bologne nous sort à son tour une énorme remontée qui nous a fait perdre nos moyens et c’est avec terreur que nous les voyons remonter à 11-11. Bologne engage pour le gain du match, nous attaquons, nous perdons le disque sur un appel en profondeur et la passe qui va avec. Heureusement, Bologne nous rend le disque pratiquement dans la foulée et nous pouvons enfin marquer le point final sur un de nos fameux fast break score. On a eu chaud, mais c’est une autre victoire au compteur et Dieu sait comme c’est important d’arriver en deuxième phase invaincu.

Ah oui, le soleil est toujours là, même s’il joue à cache-cache avec quelques nuages.