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Bon ça fait longtemps que je n’ai pas poussé mon coup de gueule et je suis certain que beaucoup d’entre vous ne m’auraient pas attendu sur le sujet que je m’apprête à traiter. Figurez-vous que le Petit Robert 2009 est sorti, et avec lui un certain nombre de nouveaux mots. Rien d’inhabituel me direz-vous, sauf que cette année il y en a presque 6000, c’est-à-dire environ 10% du contenu du dictionnaire. Comment cela se fait-il ? L’explication est simple : pratiquement tous ces « nouveaux » mots existaient déjà avant, mais sous une autre orthographe. Un petit exemple : chariot peut maintenant s’écrire charriot, événement évènement, jerican jericane, pop-corn popcorn, etc. L’objectif officiel : réduire le nombre d’exceptions orthographiques pour simplifier l’apprentissage du français aux plus jeunes.

Alors déjà, j’ignore la légitimité du Petit Robert pour prendre ce genre de décisions, et en plus je me demande si les enfants d’aujourd’hui sont plus cons que nous pour avoir soit disant besoin de simplifications. Je me souviens vouloir absolument ajouter un « e » à des mots comme « cité » qui sont féminins parce que je trouvais ça logique, mais j’ai fini par réussir à apprendre. Alors bon, quand je vois l’importance de la dégradation du niveau de français (autant grammatical qu’orthographique) en France (entendez par là chez mes étudiants, sur les forums internet, et oralement !) je me dis que nous allons une fois de plus procéder à un nivellement par le bas. Ben oui, plutôt que d’imposer à tout ce petit monde d’écrire correctement, il est plus simple de décréter que dorénavant, plusieurs orthographes sont possibles pour un mot. Les laxistes ont gagné. Bravo !

Et bien voilà qui est fait. Après plusieurs entretiens, plusieurs propositions, un jeu du chat et de la souris, me voilà nouveau salarié d’Alten, société de conseil en technologies avancées implantée un peu partout en France et autour. Je démarre mercredi prochain à Belfort, dans l’unité R&D de France Télécom. Vous l’aurez compris, il m’était impossible de satisfaire les exigences de tout le monde et de déménager dans toutes les villes de France en même temps ; alors j’ai décidé de rester dans le coin. Non sérieusement, c’est ce qu’ils m’ont proposé qui m’a le plus emballé, d’un point de vue valeur, humain et projet. Donc voilà. Je ne vais pas dire que c’était facile, mais au final c’était logique.

Ce weekend se jouait la dernière phase du championnat suisse d’ultimate. Alors déjà, j’ai un peu oublié de vous parler de la deuxième phase qui s’est jouée pendant que j’étais en vacances et qui a vu Freespeed perdre 17-10 contre Berne (victoires pour les autres matchs). C’est donc en position de premier ex-æquo que nous avons entamé cette dernière ligne droite.

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Je suis très en retard… Oh oui, très en retard. J’ai plein de photos à développer, oh oui plein. Des vidéos à monter, oh oui plein. Des mails à taper… Bref, vous avez compris. La raison : ma recherche de boulot s’affole et je ne sais plus où donner de la tête. Toulouse, Grenoble, Lyon, Sophia, Strasbourg (non pas Bordeaux désolé), ça fait beaucoup de contacts à gérer en parallèle. Du coup me voilà réduit à filmer un change magique appelé clip shift depuis le coin de mon bureau, pendant une petite pause et à le publier avant même d’être certain de le maitriser parfaitement. D’ailleurs , il a un petit défaut encore, mais bon rien de bien grave à mon avis (rien qui expose le truc)

Me voici rentré d’un voyage extraordinaire avec ma petite famille, en Afrique du Sud. Comme les journées ont été très chargées, et les accès à l’Internet très rares, je n’ai pas pu vous raconter tout cela au fur et à mesure. Mais rassurez-vous (c’est le moment d’exprimer votre soulagement) je le ferai ici même dans quelques jours (plusieurs, oui il reste des photos des vacances à la montagne aussi). Sommaire : de l’autruchage (cheval => chevauchage, autruche => autruchage ?), le cap de Bonne Espérance, le regard intense d’un guépard en plein repas, le canyon de Blyde…

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Alors que je vais peut-être bien quitter la région prochainement, voilà que je découvre les montagnes des environs de Saint-Louis et en particulier les vias ferratas. J’ai commencé par la via ferrata des sources de la Moselle. Une grosse déception ! Indiquée comme étant peu difficile, elle s’avère être en grande partie de la simple randonnée à peine exposée. Juste quelques rochers d’un mètre cinquante à franchir ça et là. Alors après ça, il a fallu taper plus fort : la via ferrata des échelles de la mort…

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Comme vous le savez, Élodie et moi sommes partis plusieurs jours en vacances à la montagne. Nous en avons profité pour nous initier à l’alpinisme en terrain mixte, c’est-à-dire avec de la neige, des rochers et de la glace. Je profite de cette occasion pour tester une nouvelle présentation de mes albums photos, beaucoup plus classe. J’espère que ça vous plaira.

C’est avec une joie non dissimulée, et une extrême fatigue, que je vous rapporte les très bons résultats de Freespeed au weekend de qualification pour les phases finales de la ligue des champions 2008. On est venu, on a vu et on a presque vaincu. Nous avons en effet du laisser la première place aux locaux de Fontenay-le-Comte après avoir eu deux occasions de plier la finale. Nous repartons néanmoins avec la qualification pour la phase finale au stade Charléty à Paris en poche, et en prime le prix du fair-play. Mais comme je l’ai dit, tout cela n’aura pas été une promena de de santé.

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Béo a posté un montage vidéo de notre dernier match de championnat contre Berne sur le blog du site de Freespeed. Je me prends le droit de la diffuser ici étant donné qu’elle est originalement au format quicktime et que le plugin linux correspondant est très difficilement installable. J’espère que Béo ne m’en voudra pas.

Comme promis, voici un petit bilan de la journée azote liquide du 20 juin 2008. Après un repas de midi particulièrement agréable (c’était la présentation officielle d’Éliott au labo), notre petite troupe file au supermarché acheter quelques fruits exotiques, un melon, un œuf, de la glace aux fruits de la passion et de la crème chantilly. L’idée est bien-sûr d’agrémenter notre repas d’un dessert digne de ce nom, mais dont la préparation demande un ingrédient spécial que l’on ne trouve pas au supermarché : du diazote liquide. Pour s’en procurer, il faut prendre la direction du labo de physique qui en échange volontiers contre des boules de sorbet.