Archive pour la catégorie ‘Photos’
USA — jour 5
Ce matin, on a encore plus de mal à se lever. Il faut dire qu’on a veillé assez tard la veille. En plus, on a un souci de taille ce matin : les toilettes sont bouchées. Par conséquent, on est obligé de remettre à plus tard ce que tout le monde aurait envie d’aller faire après avoir mangé un petit déjeuner… Passons. On décolle avec trente minutes de retard et comme prévu, on commence par conduire dans les bouchons de L.A. jusqu’à Downtown, après quoi la route se dégage presque miraculeusement et il n’y a presque plus que nous. Quitter Los Angeles n’est pas trop difficile car le temps, qui s’était déjà pas mal dégradé la veille, est maintenant absolument abominable. Heureusement, la destination du jour est située à près de 800km de là, et la télé dit qu’il y fait très beau et très chaud.
USA — jour 4
À l’aube de ce quatrième jour, il faut avouer que nous faisons moins les malins. Jusque là, l’absorption progressive du décalage horaire nous permettait de démarrer les journées à 6h du matin sans problème (tout en nous couchant à 21h). Aujourd’hui il est bien difficile d’être prêt pour 9h et on peine à sortir du lit. Pourtant ce ne sont rien de moins que les studios de la Warner qui nous attendent ce matin ! Vous savez, ceux qui sont à l’origine de Harry Potter, Matrix, les derniers Batman, Watchmen, Friends, et j’en passe. Bien que cette visite ne soit pourtant pas très côtée dans le guide du routard, on a comme un bon pressentiment et c’est avec joie que l’on s’engage sur la 101 en direction de Burbank…
USA — jour 2
Ce matin, j’ouvre les yeux à 11h32. Ça c’est une bonne nuit ! Mais d’un autre côté, la journée est déjà bien entamée et puis ce n’est pas bon pour nous remettre du décalage horaire. Je réveille doucement Élodie pour lui dire qu’il va falloir se forcer à se lever. À ma grande surprise, elle me rétorque que ça fait à peine trente minutes qu’elle a fermé les yeux et que je délire, et que d’ailleurs il fait toujours nuit. Pris d’un léger doute, j’ouvre le rideau pour constater qu’elle a raison. Il fait belle et bien nuit et ça fait donc à peine une demi-heure que nous nous sommes couchés…
Cascades glacées
Le 23 janvier dernier (donc il y a plus d’un mois), nous avons participé à une initiation à l’escalade de cascades de glace encadrée par le club alpin français. Alors déjà, je préfère casser le mythe tout de suite : si comme moi, par cascade de glace vous comprenez chutes d’eau gelées, sachez que ce n’est pas forcément le cas (je me disais aussi : il fait assez froid dans les Vosges pour geler complètement une chute d’eau au point qu’on puisse grimper dessus ?). En l’occurrence, il s’agissait pour nous d’escalader des blocs de glaces nés du ruissellement de l’eau sur des escarpements rocheux. Mais vous verrez dans les photos que ça donne quand même de sacrés blocs glacés, suffisamment épais pour qu’on puisse planter crampons et piolets dessus sans le fracturer.
Nous hommes, nous faire feu
Le weekend dernier, j’ai profité d’une petite marche dans les Vosges pour expérimenter l’allumage d’un feu à partir d’une pierre à feu et de matériel prélevé sur place. À la Bear Grylls quoi. Je n’étais pas à mon premier essai, mais cet été, le hasard de nos vacances nous a conduit à rencontrer le guide des grottes de Labastide, qui ouvre justement toutes ses visites par une démonstration des techniques préhistoriques pour faire du feu. Comme nous n’étions que deux à faire la visite, nous en avons profité pour lui poser plein de questions et voilà ce qu’on a appris : pour allumer un feu, il faut d’abord chercher à obtenir des braises, plutôt que de vouloir faire une flamme tout de suite. Une fois qu’on le sait ça paraît logique, mais jusqu’à ce que je l’entende ce sont bien des flammes que je voulais produire directement. Or des flammes, c’est relativement facile à produire avec une pierre à feu (il suffit de s’exciter dessus en produisant d’énormes gerbes d’étincelles à 2000°C), c’est les faire durer qui est difficile.
La nouvelle année est arrivée
À vous tous qui êtes en train de lire ces lignes, vous tous qui prenez le temps chaque semaine (jour, heure ? … mois ?) de venir lire mes dernières aventures ou pensées, … et aux autres aussi, je tiens à vous souhaiter une bonne et heureuse année 2010. Que vous puissiez concrétiser vos projets et passer de bons moments avec ceux que vous aimez. Et puis la santé hein, parce que c’est important la santé.
En cadeau de début d’année, voici un petit montage que j’ai réalisé en guise de carton de vœux. Cette version est un peu édulcorée puisqu’il n’y a pas le petit texte avec, ni ma grimpeuse préférée (pas de mauvais jeux de mots je vous prie). Et puis Sly va être déçu parce que je lui ai vanté un projet de montage photo exploitant le tilt shift et puis finalement j’ai réalisé celui-là à la place. Mais qu’il se rassure, ce n’est que partie remise.
PS: En fait, j’ai essayé de faire du tilt shift dessus, mais la photo n’est pas du tout adaptée et du coup ça ne rend rien d’intéressant à montrer.
Embarquement immédiat
Voici une première série de photos en provenance directe de nos vacances passées dans le sud-ouest. Je commence par ce que je considère comme le temps fort de ces deux semaines : ma première grande voie en falaise. Elle s’appelle embarquement immédiat et elle se situe là. Je reconnais avoir eu une petite appréhension au moment de m’engager dans la voie. Suis-je capable d’arriver en haut avec mon niveau de débutant ? Mais pas de panique, le guide nous a longuement questionné sur notre niveau et je pense qu’il sait où il nous emmène.
Tout en finesse
Le 10 octobre dernier (oui ça fait un bail), nous sommes partis faire un baptême en planeur. Enfin quand je dis nous, il faut surtout comprendre Élodie, car moi j’avoue ne pas avoir été très brave quand j’ai vu la chose (de toute façon fallait bien quelqu’un pour faire les photos). En effet, ce planeur là était catapulté par un système de treuil et il faut reconnaître que les décollages étaient très impressionnants : dès que le planeur quitte le sol, il se met à 90° par rapport au treuil et grimpe comme ça pendant une vingtaine de secondes après quoi le treuil est désarrimé. L’appareil vole alors à environ 100km/h et à 400m d’altitude !
Vertige sans le piège à loup
Le 13 septembre dernier, nous sommes partis vers Ornans pour nous essayer à la via ferrata de la roche du mont. Après une petite heure et demie de route à travers le Jura et sous une météo incertaine, c’est avec délectation que nous avons entamé le parcours de 380m sur la roche. Comme vous le verrez sur les quelques photos de ce billet, il s’agit d’une traversée avec quelques passages déversant (mais pas beaucoup dans la partie que l’on a faite) et quelques autres effectués à même le rocher.
El tamarizacion
Jeudi soir dernier, nous avons donc pu bénéficier des deux dernières places du spectacle de Juan Tamariz au Double Fond. C’était une formule tout inclus, payable d’avance, et franchement : c’était le pied ! Outre le fait qu’on avait bel et bien payé une semaine avant, on avait l’impression d’être des amis invités pour la soirée. Dès notre arrivée, on nous demande quelle boisson nous ferait plaisir et on nous invite à rejoindre les autres convives sur la terrasse, installés en cercle autour de plusieurs tables dressées pour l’apéritif. Ainsi disposés, la conversation vient naturellement et l’ambiance est bonne. L’apéritif se transforme en diner façon Poulaillon, accompagné de vin rouge. Le service effectué par Alexandra Duvivier, Philippe de Perthuis et Jean Pierre Crispon, est convivial, décontracté et surtout ponctué de tours de magie avec des pièces, des colliers, … des cartes. Entre connaisseurs (pas tout le monde), on s’essaye à percer les secrets de ces tours et on y parvient partiellement pour certains, pas du tout pour d’autres.