Alors que des patinoires fleurissent…
Avec l’arrivée de l’hiver (j’ai presque envie de dire « enfin »), quelques patinoires extérieures apparaissent ça et là, à côté des petites maisonnettes des marchés de Noël. Il ne m’en fallait pas plus pour décider d’aller enfin voir un match de hockey sur glace. En plus, l’équipe de Mulhouse est championne de France. Enfin pas exactement…
Pour dire vrai, les Scorpions (l’équipe de Mulhouse) jouent en division 3 parce que le club était trop endetté aux yeux de la fédération française pour continuer de jouer en ligue Magnus (l’élite du hockey), champions de France ou pas. Bref, je n’ai pas l’impression que ça ait entrainé beaucoup de départs dans l’effectif de l’équipe et le résultat est qu’ils se baladent dans le championnat : 14 points après huit journées, le deuxième n’en a que 9. Ils ont un différentiel de point de 51, ce qui est à mon avis énorme pour du Hockey sur glace (toutes les autres équipes sont dans le négatif tellement ils ont morflé contre Mulhouse).
Donc voilà, l’équipe d’Épinal vient affronter une équipe intouchable, et commence par encaisser 5 buts en un tiers-temps. Le gardien de Mulhouse n’a strictement rien eu à faire tellement Épinal n’arrivait pas à jouer et à passer le milieu du terrain.
Pour ma part, je ne pensais pas que le hockey était si… comment dire… bordélique. Ils peuvent jouer le palais avec la crosse bien sur, mais avec les patins aussi, les mains, etc. Bien sûr il n’est pas question d’embarquer le palais dans une poche et d’aller dans le but adverse, mais quand même.
Les plaquages contre les plexiglas sont impressionnant et il faut sans conteste être d’une bonne constitution pour ne pas s’effondrer. J’ai été également surpris de les voir plonger pour jouer un palais un peu loin, comme au frisbee 🙂
Point de vue match, Mulhouse aura gagné 8-1, après un troisième tiers-temps chaotique avec beaucoup d’expulsions et une grosse bagarre.