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Ben voilà, c’est fini, nous sommes rentrés, moi encore en maillot de bain sous mon jean, du sable dans les chaussures et une tasse à expresso accrochée autour du cou. Comme tous les autres freespeeders d’ailleurs. Pourquoi donc ? C’est bien simple, à la cérémonie de clôture, nous avons eu l’immense joie de découvrir que nous avions été élus par l’ensemble des équipes pour le prix du fair-play !!!

Pour ceux qui ne sont pas très familiers avec les traditions de l’ultimate, il s’agit du prix remis à chaque compétition à l’équipe qui respecte le plus l’esprit du jeu (c’est un sport auto-arbitré) c’est-à-dire celle qui allie le mieux esprit de compétition et respect des règles du jeu, de l’adversaire, des coéquipiers, etc. Remporter ce titre à un si gros tournoi n’est pas rien et nous en sommes très fiers. C’est pourquoi nous avons tous porté fièrement nos médailles tasses-à-expresso sur lesquelles est inscrit : «  Paganello 2007, spirit of the game ».

Pour conclure sur Paganello 2007, sur les 48 équipes engagées en catégorie open, l’équipe championne du monde est UTI de Londres qui a facilement battu Houston en finale. Les parisiens qui nous ont ôté notre objectif de neuvième place ont terminé juste devant nous en 10e position. L’équipe féminine française d’un peu partout a eu le prix du fair-play dans la catégorie féminine. Quant à moi, j’ai pu revoir mes amis de Pontarlier (Saïd et Djawad), Alena qui jouait avec l’équipe de Toronto et Richard, un ancien coéquipier de Berkeley. Pas de Chris Brown par contre 🙁

Ah oui j’oubliais, normalement il faut se qualifier pour participer à ce genre de compétition, genre bien réussir sur d’autres tournois, engranger assez de points, etc. Ça fait cinq ans de suite que nous nous qualifions, mais cette fois, nous sommes assurés d’y être en 2008 grâce à notre prix du fair-play. C’est pas beau ça ? Bon allez, disons que je vais y retourner l’année prochaine 😀

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