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Samedi soir, Argymou, Cyriellemou, Marylinemou, Gillesmou et moi-mêmemou sommes allés à la salle Rive-Rhin de Village Neuf voir les Trois Moustiquaires dans leur spectacle « On en remet une couche ? ». Comme vous pouvez vous en douter, il s’agit une fois encore de théâtre d’improvisation, mais pas d’un match. Non non non. Juste quatre acteurs qui improvisent des petites histoires à partir d’un bulletin tiré au hasard. Sur ce dernier, les réponses d’un spectateur aux questions suivantes :

• un verbe d’action 
• un sentiment 
• un lieu 
• un métier 
• une époque 

Je vous vois déjà en train de vous demander quelles étaient les miennes… Bon je veux bien vous les donner : nager, la jalousie, le Mexique, luthier et l’époque de Kaamelott. Malheureusement, le mien n’a pas été tiré.

Bref, c’était vraiment très drôle et j’ai enfin retrouvé l’ambiance de la LOLITA que j’allais voir jouer quand j’habitais Strasbourg. Celui qui m’a fait le plus rire n’a mis en jeu que deux acteurs, mais de mon point de vue ils étaient les deux meilleurs du groupe. Bref, le but était de représenter un candidat aux élections présidentielles qui devait faire un discours de campagne à destination des cultivateurs de truffes tandis qu’il était traduit en langue des signes. Si vous avez bien suivi, ils l’ont donc improvisé avec quasiment aucun temps de réflexion sinon le temps d’énoncer le sujet à partir du petit billet. Imaginez-vous à leur place, devant un gradin plein à craquer, devoir inventer quelque chose d’aussi inattendu… Ils ont été très forts. J’en étais plié jusque mes chaussettes, bien que je ne sois normalement pas assez souple pour descendre jusque là. Et dire que personne ne reverra jamais ce sketch, ben oui il était improvisé !

Pour nous remettre de nos émotions, nous avons terminé la soirée chez moi avec un lait fermenté trois fois pour certains (vous savez le lait belge qui mousse) et un thé pour d’autres : mon thé hawaiien a toujours aussi peu de succès d’ailleurs. Je m’en fiche, je l’aime bien moi et pis comme ça je pourrai en boire encore longtemps. Na !

Bon, en cadeau bonus, ce que voit ma fantastique webcam vers 19h00, alors que je rédige ma thèse et que la lumière dorée du soleil a cessé de réchauffer l’intérieur de mon appartement (je suis orienté plein nord mais vers cette heure là quelques rayons arrivent à se faufiler entre deux bâtiments… quelle chance).

Une réponse à “Soirée théâtre d’improvisationdeuxième épisode”