Oz, Oswald Maximum Security Prison
Vu que Jamie Cullum nous racontait sur son site hier qu’il se coupait les ongles des pieds, je vous raconte ce que je fais de mon temps libre (c’est-à-dire quand je ne bosse ni sur ma thèse, ni sur mes cours, ni sur le projet NoA, ni pour la muder, ni sur le frisbee et ni sur les cartes). C’est vrai qu’il m’arrive aussi de me couper les ongles des pieds, mais je n’en fais pas tout un fromage.
En ce moment je regarde la série Oz, éditée par HBO, et que je trouve être un régal. Ça semble voler sur la vague prison break, mais en fait c’est beaucoup plus vieux (2002 voir avant).
L’histoire se passe dans une prison de haute sécurité dans laquelle une unité spéciale appelée Emerald City (la cité de l’espoir) accueille certains prisionniers (pas forcément les plus tendre) dont le directeur pense pouvoir encore tirer quelque chose.
Ils y vivent en liberté à ceci près que la cité (une salle commune/dortoire, une cuisine, une salle de sport et une salle de bain) est évidemment close. Chacun a un emploi dans cette cité et il sont tous supposés se racheter de leurs crimes et s’enrichir mutuellement de leurs expériences pour devenir meilleurs.
Un peu utopique me direz-vous ? Oh ! que oui. On se rend compte que beaucoup de clans se forment et que la cité est un espace de lutte permanente pour la domination. Et des clans il y en a plein: les latinos, les mafieux, les aryens, les bikers, les travestis, les musulmans, les catholiques, les asiatiques, etc. Chaque épisode illustre une des incohérences de notre monde, que ce soit les décisions politiques, certains principes religieux (par exemple : « : l’enfer est pavé de bonnes intentions alors cela vaut-il le coup de faire des bonnes actions si elles risquent de nous rapprocher de l’enfer »), le recyclage, les lois de la gravité (je sais ça a l’air dingue), la peine de mort, etc. Tout ça vécu depuis une prison !
Pour l’instant le tout est relativement pessimiste, mais je ne désespère pas de voir un final plus gai.
Je regarde aussi les épisodes de Sliders, ça me rappelle mes années lycée, et Third rock from the sun, qui me rappelle mes mois à Berkeley.