Capilano
On dirait le mont Fuji au loin, mais ce n’est pas possible car je ne suis pas sur le bon continent. Je m’apprête à prendre le bus maritime (sea bus) pour traverser la baie et aller dans Vancouver Nord. Plus exactement je vais dans la ville de banlieue Capilano, du nom du fleuve qui la traverse.
Et devinez un peu ce qu’il y a pour traverser le fleuve Capilano ? Un pont suspendu ! On y va ? Oh oui ça doit être marrant.
Ils ont l’air heureux tous. Pourtant il faut commencer par débourser environ 20 euros pour pouvoir y accéder 🙁
C’est bientôt mon tour. Je remarque que c’est haut quand même. Mais c’est pas ça qui va m’arrêter. Il faut dire que je me suis tapé presque une heure de transports en commun pour arriver jusqu’ici.
Bon, en fait je suis déjà de l’autre côté là. Je ne vous cache pas que je n’ai pas fait le fier sur ce pont. Contrairement aux apparences — un gros pont suspendu comme ça doit être relativement robuste — il bouge beaucoup. Tellement qu’une fois la terre ferme atteinte, on a l’impression de continuer à se balancer. Flippant. En plus des haut-parleurs diffusent un message d’avertissement à chaque fois que le pont se met à trop bouger : « arrêtez de faire bouger le pont » qu’ils disent. Ce n’est pas rassurant du tout. Enfin j’ai survécu à ma traversée et c’est le principal. Mais il faudra bien revenir.
À part ça un petit parcours dans les arbres est proposé aux courageux qui ont franchi le pont. Bienvenue sur la petite lune forestière d’Endor, la planètes des Eywauks. (orthographe à vérifier)
Bon, ça bouge beaucoup moins et c’est une ballade très agréable.
Bonjour toi 🙂
Ça peut sembler monotone et ça l’est. Mais le parcours n’est pas très long. Il traverse ce qu’ils appellent une forêt tempérée. C’est-à-dire avec plus de 2000 espèces de plantes.
Bon, une dernière parce que ce sont des gens de la conférence qui sont dessus. Preuve que je ne suis pas le seul à avoir besoin de m’évader quelques instants.
Un écureuil 🙂 Presque un classique outre-atlantique.
Une sorte de petit étang.
La forêt tempérée donc… puisque c’est son nom.
Un petit dessin explicatif comme quoi les libellules ne se laissent pas manger par les poissons. Ces derniers ont des remarques grossières à ce sujet.
Un petit ruisseau va rejoindre le fleuve Capilano.
Le fleuve Capilano au dessus duquel passe le pont suspendu. J’étais parti pour rentrer mais en fin de compte je vais faire demi tour car j’ai vu une sorte de chemin que je n’ai pas emprunté. Ma curiosité (et le fait que je ne reviendrai sans doute jamais ici) me pousse donc à aller voir où il conduit.
J’ai trouvé ce panneau mignon. Traversée d’écureuils.
Grâce à ce chemin on peut voir le pont depuis l’autre rive. Cool.
Il y a aussi de quoi s’asseoir quelques instants. Mais je n’ai pas trop le temps. J’ai cru comprendre que le sea bus fermait à 7h30 et si je le rate, alors il faut faire le tour de la baie en taxi, ou au travers de quinze mille bus. Inutile de dire que je me passerais bien de ces complications.
Encore le pont.
Bon cette fois je dois vraiment y aller. Dernière traversée, en fermant les yeux peut-être.
À l’entrée du parc, il y a des totems Inuits reconstitués.
L’entrée du parc.
Si vous êtes dépendants aux jeux et que ça ne vous réussi pas… (pub vue dans le bus !)